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Top 10 des postes IT les plus difficiles à recruter en 2023

- Recruter des développeurs

Avec l’expansion du web, du cloud computing, du Big Data, des logiciels, des applications mobiles, des réseaux sociaux, des jeux vidéo etc. les entreprises dépendent du savoir-faire d’experts IT de plus en plus spécialisés.

Et en effet, si les organisations veulent rester compétitives, une de leurs priorités doit être de recruter les meilleurs talents tech du marché - ce qui peut s’avérer complexe. Bon nombre d’entre elles cherchent à recruter des profils très demandés, aux expertises variées (allant du développement de logiciels au Big Data) selon notre enquête sur les Tendances 2023 du recrutement Tech.

Nous avons interrogé notre communauté de recruteurs sur les postes qui, selon eux, seront les plus difficiles à pourvoir en 2023. Voici leur top 10 :

Pourquoi ces profils sont-ils devenus centraux dans l’écosystème Tech actuel ? Pourquoi sont-ils si demandés et si difficiles à recruter ? 

Les réponses dans cet article !

1. Développeurs full-stack

Les développeurs full-stack combinent les expertises front-end et back-end et maîtrisent généralement l’ensemble des compétences requises pour développer un site web. Ils sont de plus en plus recherchés parce que les organisations ont tendance à passer d’un modèle avec des équipes back-end et front-end bien distinctes à un modèle qui privilégie le recrutement de développeurs dotés de compétences transverses couvrant l’ensemble des besoins en développement web.

Les développeurs full-stack sont en tête de liste des profils les plus difficiles à recruter. 30,4 % des recruteurs interrogés prévoient en effet qu’ils rencontreront des difficultés pour recruter des développeurs full-stack en 2023. 

On peut donc supposer qu’il existe actuellement une pénurie de profils full-stack, sachant que la demande n’est pas aussi forte pour les profils de développeurs front-end par exemple.

Cela peut également s’expliquer par le fait qu’il existe de nombreux programmes de formation en ligne couvrant les enjeux de développement front-end, là où les profils de développeurs full-stack tendent plutôt à suivre des parcours plus traditionnels de formation initiale.

Cela se vérifie : selon notre enquête, 70% des développeurs full-stack détiennent au moins un diplôme en programmation. Le fait de devoir suivre des parcours de formation plus longs crée un décalage entre l’offre et la demande, qui frappe de plein fouet les recruteurs.

2. Développeurs back-end

Les développeurs back-end travaillent en étroite collaboration avec les développeurs front-end pour construire et maintenir le code qui sous-tend l’interface utilisateur des sites internet et des logiciels. Le backend désigne l’application, le serveur et la base de données associée. 

La difficulté à trouver de bons profils de développeurs back-end est essentiellement liée à la demande. Les développeurs back-end sont en effet les développeurs les plus recherchés du marché (55% des entreprises interrogées déclarent qu’elles sont à la recherche de profils back-end).

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3. DevOps

Les profils DevOps sont également de plus en plus recherchés et cela n’a rien d’étonnant. Si l’on en croit le rapport édité par Puppet au sujet des DevOps, les organisations qui favorisent les pratiques DevOps sont capables de déployer du code à une fréquence 30 fois supérieure à celle de leurs concurrents, avec moins d’erreurs constatées. Ce qui a un impact significatif sur les temps de validation et l’efficacité globale des projets.

C’est pourquoi de nombreuses entreprises cherchent à recruter des développeurs dotés de compétences DevOps, capables de concevoir et d’exécuter les scripts et le code de leurs différentes interfaces. Les DevOps sont généralement chargés de superviser l’infrastructure IT de l’entreprise ainsi que les tests logiciels, et de contrôler les performances après chaque déploiement.

Seulement voilà, de tels profils sont rares. Pourquoi ? Parce que les DevOps sont multidisciplinaires. Les compétences exigées vont du développement web à la sécurité, en passant par le recettage, les opérations et l’analyse des performances. Par conséquent, notre système éducatif ne parvient pas à former en masse de tels profils.

Pour résumer, les DevOps sont durs à trouver, coûtent cher et sont difficiles à fidéliser. 

🔖 Article associé : Les meilleures questions d’entretien pour recruter des DevOps 

4. Architectes

Les architectes solution sont également très demandés et relativement peu représentés. 

L’architecture implique de savoir définir les composants d’un système, ainsi que leurs fonctions et leurs modalités d’interaction. L’architecture de solutions désigne un processus complexe qui fait le lien entre les enjeux business et les technologies qui sous-tendent l’activité. 

En bref, l’architecte est chargé d’identifier les besoins de l’entreprise et de trouver des solutions aux problèmes qui surviennent via la conception et le développement d’applications et de systèmes d’information.

Le Cloud Computing fait partie de ces systèmes. Depuis plusieurs années, les systèmes informatiques abandonnent les serveurs physiques au profit de services de stockage hébergés sur le cloud. Un architecte Cloud est en charge de l’administration des serveurs, du networking, ainsi que du déploiement et de l’exécution des applications sur l’ensemble des plateformes requises, tant virtuelles que physiques.

Les besoins des entreprises en profils d’architectes se sont développés à mesure que ce champ d’expertise gagnait en popularité.

"Ces postes (d’architectes) sont difficiles à pourvoir parce qu’ils exigent une bonne connaissance des systèmes existants et une expertise sur les nouvelles technologies à la pointe du marché. [...] Ils sont de plus en plus demandés et pour autant, ce ne sont pas des profils que l’on trouve aussi facilement que certains développeurs spécialisés sur des langages récents comme Python.".

Emma Liebmann, Head of Talent Acquisition chez Collage.com, à l’occasion d’une interview pour TechRepublic.

5. Ingénieur logiciel

Les ingénieurs logiciels, également connus sous le nom d’ingénieurs d’application, sont chargés de la création de nouvelles applications ainsi que de l’optimisation des logiciels existants (software et hardware). 

Les ingénieurs logiciel font souvent le lien entre les équipes IT et les clients. Ils analysent les retours clients pour optimiser le fonctionnement des logiciels ainsi que leur expérience utilisateur. Ils identifient les use cases et définissent les besoins clients. Sur cette base, ils conçoivent des solutions et en implémentent les dernières versions. Ils sont également en charge de la maintenance et du recettage des applications. 

Il n’est pas rare de confondre les ingénieurs d’application avec les développeurs d’application. Ces derniers sont spécialisés dans la création d'applications, en particulier pour le mobile (Android de Google, iOS d’Apple, Windows de Microsoft). Les ingénieurs logiciel, quant à eux, ont vocation à optimiser le fonctionnement des logiciels de l’entreprise afin d’améliorer la satisfaction client.

Pourquoi les ingénieurs logiciel sont-ils si difficiles à recruter ? Parce qu’ils se doivent de maîtriser un vaste éventail de compétences, allant de la tech à la communication. 

"L’ingénierie logicielle requiert d’excellentes connaissances en EDA (Exploratory Data Analysis) ainsi qu’en vente et en marketing, sans oublier certaines soft skills, ce qui rend de tels postes particulièrement exigeants."

Kateřina Smrckova, Senior Human Relations Specialist chez Codasip

6. Développeurs front-end

Un développeur front-end travaille sur les éléments du site web avec lesquels les internautes peuvent interagir - depuis les menus déroulants et les sliders jusqu’aux polices et couleurs. Pour cela, ils font appel à différents langages, à commencer par le CSS, le HTML et le JavaScript.

Tout comme les développeurs back-end, qui sont actuellement très demandés (pour leurs capacités à développer des sites internet fonctionnels), les développeurs front-end sont aujourd'hui très recherchés. Ils ont vocation à répondre aux attentes grandissantes des internautes, qui apprécient une navigation toujours plus rapide, fluide et intuitive quand ils font des recherches en ligne.

🔖 Article associé : Comment mener des entretiens qui déchirent avec vos (futurs) développeurs front-end

7. Data Scientists ou experts en Machine Learning

Entreprises, consommateurs, développeurs… Tout le monde s’intéresse de plus en plus au Machine Learning et à l’Intelligence Artificielle (IA). 35,2% des développeurs ayant répondu à notre enquête sur les Tendances du recrutement Tech, ont en effet indiqué qu’ils aimeraient en apprendre davantage sur ces technologies en 2023.

Cette année, un nombre accru d'entreprises va chercher à recruter des experts de ces sujets pour développer et optimiser leurs produits et services reposant sur l’IA. Et en effet, les candidats spécialisés en Data Science, Machine Learning, Big Data, traitement du langage naturel, intégration des technologies d’IA et développement d’applications reposant sur l’IA sont de plus en plus recherchés. 

Par ailleurs, à mesure que les plans de charge augmentent, chacun reconnaît la nécessité d’automatiser les tâches les plus chronophages, à faible valeur ajoutée et/ou redondantes. Grâce à l’IA, les salariés peuvent ainsi se concentrer sur les tâches les plus productives.

Les experts en Machine Learning sont des développeurs extrêmement qualifiés qui créent des programmes et des systèmes reposant sur l’IA, capables d’apprendre et de mettre en pratique les connaissances qui leur sont soumises. Ils disposent de compétences poussées en programmation et travaillent avec des ensembles de données et des algorithmes complexes pour entraîner les outils d’IA qu’ils développent.

Les entreprises ont besoin d’experts en Data pour stocker, trier et analyser les données qu’elles collectent. De telles données sont généralement très sensibles, d’où l’importance de recruter des professionnels extrêmement bien formés, capables de traiter des données de qualité sans mettre en danger toute l’organisation. 

8. Ingénieurs en cybersécurité

Les ingénieurs en cybersécurité sont généralement chargés de concevoir, développer et implémenter les systèmes et sous-systèmes de sécurité de l’entreprise. Ils sont censés protéger les réseaux de l’organisation contre les cyberattaques. Ils ont donc pour mission d’anticiper et de traiter toutes les potentielles menaces ou failles de sécurité. 

Les entreprises ont de plus en plus de difficultés à trouver des profils qualifiés d’ingénieurs en cybersécurité. Cela s’explique potentiellement par la liste interminable et en constante évolution des certifications et compétences requises pour exercer ce métier. 

"La demande relative aux profils d’ingénieurs en cybersécurité est bien supérieure à l’offre. Les cursus en cybersécurité sont encore relativement récents et limités aujourd’hui, c’est pourquoi l’on trouve assez peu de professionnels expérimentés sur le marché, en comparaison de la demande, qui ne cesse d’augmenter (due à des menaces de plus en plus omniprésentes, et à un cadre législatif qui peine à se mettre en place). Par ailleurs, les entreprises n’ont pas encore le réflexe de valoriser ce poste, ce qui ne le rend pas particulièrement attractif. Il exige en outre de maîtriser un vaste éventail de compétences : de (très) bonne compétences techniques sur une grande variété de langages et technologies, une bonne gestion du risque, de la méthodologie, la maîtrise des enjeux juridiques relatifs à ces questions, de bonnes compétences en communication et en vulgarisation, une bonne gestion des budgets etc.). "

Frédéric Thirard, Responsable Cybersécurité chez CoderPad

9. Testeurs

Le rôle d’un testeur est littéralement de tester des logiciels ou des projets pour identifier les erreurs, bugs, failles ou problèmes que pourrait rencontrer l’utilisateur final. En quelques mots, le testeur a pour mission d’évaluer le produit et de produire des rapports de test qu’il envoie à l’équipe projet à chaque fois qu’un problème se présente ou qu’une optimisation est nécessaire. Pour cela, il analyse le projet et identifie le type de tests qu’il va être nécessaire de mener. Il se charge ensuite de planifier les tests en question.

Les technologies évoluent de plus en plus rapidement, et c’est pourquoi les entreprises ont plus que jamais besoin de testeurs. Toutefois, ce métier exige un éventail de compétences spécifiques et relativement rares - tout le monde n’est pas fait pour ça ! Même les développeurs les plus talentueux ne sont pas (nécessairement) dotés des qualités qui font un bon testeur. 

Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas facile de créer des référentiels de tests pertinents pour un logiciel. Cela implique de savoir anticiper et provoquer les failles pour voir dans quelle mesure le logiciel est capable d’y remédier. Les testeurs sont donc fréquemment amenés à brainstormer pour tester la logique qui se cache derrière chaque ligne de code. Or, l’utilisation ou la vente d’un produit ne peut pas être approuvée si ce dernier n’a pas passé avec succès l’ensemble des tests recommandés.

10. Développeurs mobile

Le nombre croissant des utilisateurs de smartphones s'accompagne d'une augmentation potentielle des revenus des entreprises. Aujourd’hui, les organisations qui souhaitent rester compétitives ne peuvent se contenter d’un site internet : il leur faut des applications mobiles.

Le développeur mobile conçoit et développe des applications et programmes adaptés aux formats mobile et tablette. Ils permettent aux entreprises de transposer toutes les fonctionnalités de leur site web sur des plateformes mobiles. 

Les développeurs mobiles sont très recherchés cette année encore, sachant que les organisations ont sans cesse besoin de développer et d’optimiser leur visibilité sur mobile. Et en effet, si l’on en croit le Bureau of Labor Statistics aux Etats-unis, les postes de développeur d’application mobile ont vocation à augmenter de 31% d’ici 2026.

Pour conclure : à mesure que les entreprises tous secteurs confondus continuent d’adopter de nouvelles technologies pour augmenter leur chiffre d’affaires et rationaliser leurs process, la demande en profils tech hautement qualifiés ne risque pas de baisser. Une certitude demeure : tous les postes listés dans cet article n’ont pas fini de donner du fil à retordre aux recruteurs !